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Notre souhait était d’organiser et pérenniser notre partenariat en créant une relation de confiance avec nos partenaires à Missirah. Cette visite fut riche par le nombre d’échanges ; elle a permis l’écoute et la compréhension de nos cultures respectives.
 
Pour échanger après notre départ, nous communiquerons par internet et téléphone. Des visites régulières au Sénégal se feront pour constater l’évolution des projets et maintenir un contact visuel et direct.
 
Nous nous sommes mis d’accord, les fournitures scolaires doivent être achetées au Sénégal afin de développer l’économie locale.
Il faudra que l’argent soit transmis au maximum fin septembre pour le début de la rentrée scolaire.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Afin de développer les relations entre les deux peuples, nous souhaiterions mettre en place le parrainage des élèves avec des familles en France et/ou avec des écoles en France. Ce thème restera à développer lors de nos prochains échanges avec Omar et le conseil d’administration d’ECP.
 
Nous avons établi que lorsqu’on envoyait de l’argent pour l’école, cela serait viré sur le compte bancaire du Conseil de Gestion de l’Ecole (C.G.E.) qu’ils vont ouvrir pour le prochain virement. Les retraits se feront en présence d’Omar et d’un membre du CGE. Omar nous a expliqué que lorsqu’il reçoit de l’argent, il est toujours en présence d’un ou plusieurs membres du CGE afin d’avoir une meilleure visibilité sur les mouvements d’argent pour l’école.

Pour développer le réseau de partenaires au Sénégal, Omar nous explique qu’il essaie de mettre à contribution un maximum de personnes du village pour la cause de l’école. Le Conseil de Gestion de l’Ecole est composé de toutes les autorités du village, de parents et d'élèves. Pour le plan de la future construction, il a sollicité un ancien élève de l’école devenu architecte.

 

A notre arrivée, nous avons rencontré l’inspecteur académique, Mr Diouf de Foundiougue pour présenter notre partenariat avec l’école de Missirah. Il nous a précisé que les écoles primaires ne reçoivent plus d’aides de l’Etat et doivent trouver différents partenariats afin de se développer. Les écoles ne sont plus gérées par l’Etat sénégalais mais par les communautés rurales. Celle de l’école de Missirah est la communauté rurale de Toubacouta (l'équivalent d'une communautés de communes en France) qui regroupe 31 écoles. L’Etat sénégalais leur a versé 2 000 000 CFA, soit 3 000 euros, ce qui représente pour l’école de Missirah 15 livres et une dizaine de stylos. Omar nous a expliqué que l’Etat a beaucoup investi dans les écoles au bord des nationales pour montrer aux touristes qu’il y a de belles écoles au Sénégal, mais a délaissé les écoles comme celle de Missirah, qui se trouvent en campagne.

 

L’inspecteur incite l’association à demander à l’école de Missirah une augmentation du taux de réussite au certificat d’études, qui a lieu à la fin du CM2. En 2012, le taux de réussite de l’école au certificat a été de 60% (41 diplômés sur 68 présentés). Celui de l’académie a été de 20%. Pour le passage en 6ème, seule une élève n’a pas intégré le collège.

 

L’inspecteur académique a été informé de notre partenariat et de notre venue. Quelques jours avant notre arrivée, il a offert 20 tables et bancs à l’école. Ceux-ci devaient être normalement destinés à des collèges. Omar semblait confiant pour que l’académie puisse fournir l’ensemble des tables et bancs de l’école.

 

Nous avons rencontré Ass Malick un entrepreneur attitré par l’académie pour la construction des écoles. Il nous enverra un devis des classes à notre retour en France.

 

Le dernier jour, Omar a rencontré Joseph Diomé, le directeur de l’école que parraine l’association « Les Enfants de Nianing ». Joseph a invité Omar à l’inauguration de son école en mars. Ils souhaitent créer un jumelage entre les deux écoles. L’expérience de Joseph dans la construction d’école permettra à Omar d’avoir du recul par rapport à son projet.

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